Depuis son enfance, Paulo écoute le monde grâce aux ondes courtes. Entre un poste à galène bricolé et des milliers d’heures passées à capter des voix lointaines, il incarne la magie intacte de la radio. Portrait d’un passionné qui n’a jamais cessé de tendre l’oreille aux horizons du monde.

Vous trouverez son poste à galène dans le forum ici

Il y a des passions qui ne s’expliquent pas… Jean-Luc (F4GSC), lui, a choisi de remonter le temps à coups de tournevis et de patience. Après de longues heures à dompter fils capricieux, lampes récalcitrantes et schémas électriques d’un autre âge, il a redonné vie à un superbe récepteur Schlumberger Mambo de 1959.

À présent, l’appareil diffuse à nouveau ses ondes chaleureuses, avec ce son unique, légèrement feutré, qui nous transporte illico dans les salons d’autrefois. On imagine presque les bulletins météo d’époque et les grands classiques de la chanson française résonner dans la pièce. Et pendant que Jean-Luc savoure le fruit de son travail, son épouse ne cache pas sa fierté : il faut dire qu’il n’est pas donné à tout le monde de transformer un vieux poste muet en véritable témoin vivant de notre patrimoine sonore. Bref, Jean-Luc a réussi son pari : ressusciter une radio qui, à elle seule, capte bien plus que des fréquences… elle capte aussi l’admiration ! Vous trouverez le descriptif de cette belle aventure ici

Si vous désirez installer un kit Mains Libres dans votre véhicule, voici quelques informations utiles. Merci à Marcel (F6GNV) pour les essais en fréquence.

Voici le lien concernant le produit testé dans cette vidéo

https://fr.aliexpress.com/item/32824007816.html?spm=a2g0o.order_list.order_list_main.11.50a95e5bqIuDNx&gatewayAdapt=glo2fra

PS: Je ne touche aucune rétribution pour ce produit.

Le S-mètre est un peu comme un vieux copain qui prétend connaître votre poids “à l’œil” : il donne une idée générale, mais faut pas espérer la précision d’un labo.

Techniquement, voici pourquoi :

1. Pas de normalisation absolue
   En théorie, la définition officielle dit qu’un S9 correspond à une tension de 50 µV sur l’entrée antenne, dans une impédance de 50 Ω. Chaque S de moins, c’est 6 dB de moins.
   En pratique ? Chaque constructeur règle ça à sa sauce. Un S9 sur un poste peut correspondre à S7 sur un autre… un peu comme les tailles de chaussures selon les marques.
2. Non-linéarité assumée
   L’aiguille ne monte pas toujours d’un S exact pour chaque 6 dB. Parfois elle saute deux S d’un coup, parfois elle roupille au milieu. Bref, la graduation est plus poétique que scientifique.
3. Influence du circuit interne
   Le S-mètre mesure en général la tension du circuit AGC (Automatic Gain Control) du récepteur. Donc il réagit aussi à votre réglage de gain, au bruit de fond, et même à l’humeur des composants (ou à la météo, si vous êtes superstitieux).
4. La guerre des “S9+”
   Dès qu’on dépasse S9, l’échelle se transforme en terrain de compétition (“Moi j’ai eu S9+40 dB hier !”). Mais au-dessus de S9, il n’y a plus de standard : c’est juste un compteur de vanité radio.

Conclusion :
Le S-mètre, c’est parfait pour dire “tu passes fort” ou “t’es faible dans le poste”, mais pas pour faire de la métrologie sérieuse. C’est un indicateur d’ambiance, pas un instrument de laboratoire.

Voici un tableau S-mètre ↔ dBm ↔ puissance (W) selon la convention ITU (S9 = –73 dBm, 6 dB/point, 50 Ω) :